Agenda
À la une

Soutenance de thèse de Jean Charles Anger

Amphi Roux, campus de Rennes

Comment limiter les baisses de sécrétion du lait et de matières utiles par des solutions nutritionnelles chez la vache laitière recevant des régimes à bas niveau d’apport protéique ?

Thèse dirigée par Sophie Lemosquet-Simon, INRAE, UMR Physiologie, Environnement et Génétique pour l'Animal et les Systèmes d'Élevage (PEGASE)
Spécialité : Biologie et physiologie animales

Résumé

Réduire l’apport de protéine permet d’améliorer l’efficience protéique à l’échelle de l’animal. Cependant, elle entraine une baisse de la production de lait et de toutes les synthèses des composants du lait. Cette baisse de la production peut être dommageable à la durabilité économique des élevages. Cependant des solutions nutritionnelles faisant varier l’apport d’énergie par la nature ou la quantité pourrait permettre de recouvrer les synthèses laitières.
Ce travail de thèse s’est attaché à mieux comprendre l’effet de la baisse de l’apport de protéine et de la variation de l’apport d’énergie par sa quantité et sa nature sur le métabolisme mammaire et l’effet de potentielles solutions nutritionnelles sur le long terme. Ce travail a démontré que la baisse de la synthèse de lactose et de matière grasse s’explique principalement par des modifications intra-mammaires de utilisation des nutriments.Augmenter l’apport d’énergie permet de recouvrer la synthèse des composants du lait en augmentant le prélèvement mammaire de nutriments mais en réduisant l’efficience alimentaire des animaux
Piloter l’apport de nutriments sans augmenter l’apport d’énergie pourrait donc être une piste de solution nutritionnelle.De plus, faire varier la nature de l’énergie par l’apport d’amidon permet sur le long terme de recouvrer la production laitière dans des régimes ayant de faibles apports en protéinée tout en améliorant l’efficience énergétique des vaches laitières

Mots clés : Nutriments, Efficience, Vaches laitières